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 lennox ☾ bad news

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Phinaë Abernathy
Tea Party
Phinaë Abernathy
Tea Party
Potins : 309
Atterrissage le : 07/01/2015


lennox ☾ bad news Empty
MessageSujet: lennox ☾ bad news   lennox ☾ bad news EmptyDim 18 Jan - 12:32

Bad news like a sucker punch, what do you say ?
...s'teuplait fais un effort, fous-toi un coup d'pied au cul.


“What the fuck.”

En même temps faut pas te surprendre de t’en prendre plein la gueule à la fin de l’épisode si tu fais que te raconter des conneries à toi-même pendant toute une saison.
Bordel ce qu’elle avait pu être enthousiaste au sujet de sa potentielle place dans la police municipale d’Alloway. Ouais c’est vrai elle aurait eu moins de temps pour aider sa mère, mais au moins, le type, il serait en taule, lui. Avec elle c’est clair, c’est idéalisé le rôle de flic, on va pas le cacher.
Alors, sérieusement, what the fuck.
Mais parfaitement. On pouvait dire ça, on pouvait le crier sur n’importe qui, toute la journée. A Alloway peut-être. A Craigie, c’était plus compliqué. Le volets sont bloqués par une stupide planche, ici, ça sent le renfermé. Polly n’est pas passée depuis deux semaines, Phinaë n’a pas fait attention. Bien sûr l’infirmière vient pour changer les divers pansements, ça va de soi, on est dans un pays un minimum responsable.

Ils lui ont dit comme n’importe quelle équipe de bras cassés que ce n’était pas entièrement réparable. Et comme un chirurgien annoncerait la mort d’un mari à son épouse dans un spin-off dégueulasse d’Urgences, Abernathy était tombée de haut. Enfin c’était dingue, ça de passer presque trois ans dans un musée, de pas être foutue de stopper un mec qui se prend pour le Joker dans l’usine personnelle de Bruce Wayne. Et puis ça fait mal, forcément. Phinaë pensait qu’on l’aurait passée sous morphine plus longtemps, en fait elle aurait vraiment voulu. A la place, elle se plantait des seringues dans la cuisse pour pas faire une connerie avec son propre sang. C’est dingue ce que ça peut être dangereux de simplement se retrouver assise dans un fauteuil sans pouvoir en sortir.

Mais c’est la solitude, surtout pas vrai. C’est dingue ce qu’on peut pleurer quand on a plus de films à l’eau de rose mortels sous la main. C’est dingue ce que ça peut faire de simplement songer à ne plus pouvoir se débrouiller pour attraper un truc au dessus du frigo. Non mais, c’est flippant, faut le dire de cette façon. Elle avait un côté génial, Phinaë. Elle était pas du genre à se frustrer et à se révolter. Elle était pas de ceux qui blâment pour rien non plus. En fait si elle comptait devenir un des petits pions au service des citoyens, c’était pour mieux s’appartenir en tant que Phinaë. Ah elle s’aimait un minimum, se respectait un minimum pour songer à se déplacer jusque la baignoire au lieu d’attendre la fille de la semaine.

Tiens, elle arrivait même plus à vivre son fantasme intériorisé des infirmières à domicile. Elle se trouvait franchement pathétique.
Le plus horrible, aujourd’hui, c’est le moment où elle sursaute en plein milieu de son film d’épouvante - le premier sur les zombies, d’ailleurs - parce qu’un enfoiré commence à secouer la poignée de la vieille porte de derrière. Fallait que quelqu’un soit au courant de son existence, à la vieille porte de derrière qui fermait plus. Phinaë bougeait pas. Bon cela dit elle pouvait pas se tortiller de base, donc ça ne changeait pas grand chose. Et elle mourrait aux mains d’un Ghost Face qui ne téléphone même pas avant de venir à elle… encore plus pathétique.
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Lennox Watt-Dickens
Bloody Mary
Lennox Watt-Dickens
Bloody Mary
Potins : 286
Atterrissage le : 07/01/2015


lennox ☾ bad news Empty
MessageSujet: Re: lennox ☾ bad news   lennox ☾ bad news EmptySam 24 Jan - 16:29

FLASHBACK LENNAE + What the fuck. Il n'avait plus que ces mots à la bouche le petit Lennox depuis quelques heures, depuis qu'il s'est levé en fait et ou plus précisément depuis que Jude, éternellement inépuisable, avait littéralement débarqué en furie dans son sanctuaire sacré qu'est sa chambre, le regard et la voix plus alarmés que jamais. Jude, paniquée ? Plus rien n'allait. Lennox, instinct de survie, s'était jeté de son lit, en boxer doré, mis en position d'attaque en façon Ninja, prêt à affronter toute attaque de zombies. Encore dans les vapes, yeux mi-clos, mais dorénavant autant alarmé que sa sœur qui ne cessait de crier dans tous les coins de sa chambre, n'avait même pas remarqué qu'un trou parsemé dorénavant les murs de la pièce : Jude ayant littéralement détruit la jolie porte en bois peinte en couleur or massif avec son entrée fracassante - c'est le cas de le dire. Putain merde, il l'aimait c'te porte, Jude, tu fais chier. What the fuck ! Depuis quand elle avait autant de force dans les bras la princesse ? Qu'est-ce que ... où sont les zombies ? J'ai ma matraque au fond de mon armoire, j'suis prêt à les mitrailler. Une balle au milieu du crâne, à la The Walking Dead, bam. Ces nombreuses heures perdues à ne rien faire d'autre de sa vie que glander en costard cravate (un Watt-Dickens glande toujours avec classe, toujours), pot de glace en main, à s'enchaîner les 4 saisons de TWD n'auraient pas été si perdues que ça au final, peut-être. Tu te rappelles d' l'histoire du malade mental entré par effraction au musée il y a quelques jours et à quel point l'histoire était d'un banal sans fin pour qu'on n'y porte plus un minimum d'intérêt nécessaire ? Malade mental ? Musée ? Effraction ? Quoi ? Bien entendu qu'il ne s'en souvenait pas. Pourquoi s'en souviendrait-il en sachant qu'elle venait elle-même de le dire, ils n'avaient aucune raison de s'y être intéressé à cette histoire. Des choses biens plus graves se déroulaient dans le monde et on en parlait pas assez, exemple : Lennox Watt-Dickens était en manque cruel de gel pour les cheveux et sa marque habituelle se disait être en rupture de stock depuis trois jours et seize heures. Ô scandale ! Il y a eu une victime ... Comment charmer la gente féminine sans son atout principal : son produit gluant et... Phin était de garde ce soir-là. ... et ... what, wait, what ! Arrête de penser à ton putain de gel Lenn, j'crois que ta sœur vient de t'annoncer quelque chose qui ne te plaît pas.  ... C'est quoi le rapport avec les zombies ? Oui bon, longue à la détente le Len. Mais putain merde quoi, on ne débarque pas comme ça dans son sanctuaire privé aussi tôt le matin, à 11h du soir, tout en défonçant sa porte imitation or qu'il chérissait tant, si on ne venait pas annoncer une invasion de zombies. Règle n°1 du loft merde quoi Jude. ... Mais attendez du coup, si c'est pas une invasion de zombies ... musée + accident + Phin de garde. Oh wait. What the fuck.  ... Putain merde, Phin ! Parce que bon, elle avait beau être une personne tout particulièrement étrange la fille de Polly's Tea, elle ne dérangeait pas plus que ça Len. Ainsi que Jude. Ce qui équivaut dans leur langage que Phin s'était mise dans la poche les jumeaux, par on-ne-sait quel miracle. Se mettre un jumeau dans la poche relevait déjà de l'exploit divine, mais alors deux. Il n'y avait sûrement que la rousse pour y arriver.

What the fuck. C'est ce qu'il se répétait sans arrêt depuis ce matin alors. En partie parce qu'il ne savait pas totalement comment réagir et que ressentir. Faut se le dire, il n'a jamais été proche de quelqu'un réellement mis à part Jude pour s'inquiéter de quelqu'un d'autre que de sa propre personne Len. Ô que non, ô grand jamais. S'inquiéter pour lui-même et sa chevelure rayonnante lui prenait déjà tout son temps à part entière, alors il n'y avait plus de place pour une quelconque seconde personne ou troisième personne si on comptait Jude. Il n'avait jamais eu l'occasion de s'accrocher à d'autre personne que lui et Jude pour s'inquiéter aussi. Quand la mini Phin est rentré dans sa maison, dans sa vie, pour ne plus jamais en sortir - dans le sens propre et imagée de l'expression : elle n'avait pratiquement jamais la maison des jumeaux depuis leur rencontre - il avait d'abord été sceptique, comme souvent : qu'est-ce qu'elle leur voulait celle-là ? Pourquoi elle s'intéressait à eux ? Pourquoi elle persistait à revenir chez eux alors que clairement ils étaient on ne peut plus infectes avec ? Surtout Len en vrai, Jude avait eu l'air de l'apprécier dès le premier jour, ce qui était on ne peut plus étrange, mais Len a toujours des réserves vis à vis de la rousse. Franchement, vous feriez confiance vous à une inconnue à la chevelure flamboyante gay - au plus grand malheur de Len - qui vient frapper à votre porte un jour pour on-ne-sait quelle raison avec un sourire sincère, trop sincère pour être vrai et un panier de muffins + un sac de thé ? Trop Desperate Housewives. Bientôt le quartier se serait trouvé avec un meurtre à la Mary-Alice vous savez. No, thank you. C'était il y a un an. Aujourd'hui, il faut croire que quelques détails ont changé, quelques personnes. Et entendait par là : Lennox. Il faut croire si on prend en compte le fait qu'il se trouvait dorénavant devant la vieille porte de derrière de chez Phin pour lui rendre visite après les nouvelles de ce matin. Chez Phin oui. Sa porte de derrière, oui. Il avait pris cette sale habitude durant l'année passée. Cette sale habitude de débarquer chez elle sans prévenir par derrière parce qu'elle débarquait également de la même façon chez lui, chez eux. Si elle le faisait, pourquoi pas lui ? 'Fin ce soir, cette porte-ci était fermée, étonnamment. Et têtu comme il est, au lieu de passer par la porte principale, il insistait le boulet. Quitte à en casser la poignée de la porte, il la secouait, frappait contre les vitres, s'acharnait contre la porte tout court pour marquer sa présence. PHINAE ABERNATHY, OUVRE MOI TOUT DE SUITE CETTE SALETE DE PORTE SI TU NE VEUX PAS VIVRE AVEC UN SALE COURANT D'AIR POUR LES PROCHAINS MOIS A VENIR. Menace suprême. Il le savait, elle était là. Il savait aussi à quel point elle aurait voulu être seule ce soir, après les évènements des derniers jours. Mais bien qu'il le savait, il en avait que faire : il voulait la voir, et même si elle ne voulait pas, il va verrait. De toute façon elle n'avait pas le choix, il était là et camperait jusqu'à l'aube s'il le fallait si elle ne venait pas lui ouvrir cette satané porte.
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Phinaë Abernathy
Tea Party
Phinaë Abernathy
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Potins : 309
Atterrissage le : 07/01/2015


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MessageSujet: Re: lennox ☾ bad news   lennox ☾ bad news EmptySam 24 Jan - 22:07

Bad news like a sucker punch, what do you say ?
...s'teuplait fais un effort, fous-toi un coup d'pied au cul.


La connerie c’est héréditaire dit-on. Enfin regardez-la empoigner les bords de son truc à roulettes, si c’est pas débile, ça. La petite chose affolée qui gigote un poil, la jambe tendue dans le mécanisme, plâtre sur toute la jambe droite. Vraiment, vraiment pas pratique pour échapper à un tueur en série avec une machette à la main. Ou alors… ou alors elle s’est pas réveillée, c’est Freddy, voilà, c’est la fin. Quelle fin. Elle s’attendait pas à ça Phinaë, elle pensait que des petits lutins écossais la féliciteraient d’avoir vécu une vie géniale, mais en fait on l’a condamnée à une mort nulle pour une baie vitrée en pleine face. La télé est passée muette en deux secondes. Il y a un ou deux zombies encore en exploration de la ville en carton, mais Phinaë se tourne vers la porte et entend crier. - Pas dans le film ça, pour sûr -
Jude. C’est Jude. Elle est tellement plus assidue, constamment à tout re-vérifier quatre fois. Il suffit de la voir face au miroir, à appliquer son fard en maîtrise parfaire du mouvement de la brosse, pourtant elle y repasse plusieurs fois.

Ce garçon n’a pas la voix de Freddy et pour cause; l’abruti qui hurle, hystérique est Lennox Watt-Dickens. Phinaë, quand elle parle de lui ne chuchote pas qu’il est le digne descendant de Charles Dickens. Elle ne révèle pas non plus sa marque de gel préférée, parce qu’il aurait des problèmes avec ses fans - et elle aurait encore plus droit à des messages angoissés de Mademoiselle Lennox en rupture de gel. - En fait, c’était le cas depuis ce matin, mais elle avait mit le téléphone sur silencieux pour ne pas se sentir coupable. Oui, Phinaë, si elle décrivait Lennox, rirait sans doute de son dégoût particulier pour les films d’horreur - qu’elle affectionne elle, particulièrement - et des voix envolées lyriques qu’il peut prendre en sa compagnie pour la faire céder. Aujourd’hui, comme les quatre jours précédents, Phinaë ne le veut pas chez elle. Polly n’est pas au courant d’ailleurs, elle est de sortie… Bon en fait elle est en Inde pour recevoir une commission. Et Phinaë ? Oh possible qu’elle ai appelé son père en coup de vent, mais seulement pour lui demander si les kangourous nés la semaine d’avant se portaient bien. - pour eux, c’est aussi normal que savoir s’il y a encore du dentifrice dans le placard à pharmacie, à dire vrai -

Pour ne pas ouvrir cette porte, elle prenait fortement sur elle. Les petites copines/amantes qui se glissaient ici sans prévenir, elle n’en avait pas grand chose à faire. D’ailleurs, elles pouvaient emprunter Bones autant qu’elles voulaient, parce que ce n’était pas du tout sa série préférée. Ses yeux glissèrent sur la poignée, elle restait ici, en plein milieu à la regarder s’agiter. Elle attendit qu’il en eut marre, imperturbable, elle aimait le pousser à bout plus que n’importe qui d’autre. Phinaë voudrait le trouver ennuyeux, elle voudrait qu’il soit un de ces nerds qui ne se sont jamais agacés de son comportement simple et indécent en même temps. Elle voudrait rester l’amie lesbienne qu’il voit une fois par mois, mais ils n’arrêtent pas de se chercher des poux. C’est amusant, c’est très différent de l’image qu’il veut donner de lui.
Son argument est terrible, elle a besoin de sa chaleur, elle ne survivra pas sans. Elle deviendra un genre de monstre à la peau décomposée aux trois-quarts qui ne sait plus rien articuler. Ingérable, intenable, il ne compte pas se casser, non, vraiment pas. La rousse fait dos à la porte, défait le verrou d’une main et recule. Il aurait dû continuer de hurler, ça l’aurait aidée. Vraiment. Y avait que Lennox Watt-Dickens pour se taper Alloway-Craigie sans faire attention à l’heure. Il faisait fichtrement bien nuit.

“C’est déjà Halloween ou ? Qu’est-ce-que tu fous là en costard… Tu as une fête ?” Ses ovales se rivent sur lui dans un élan incompréhensible. “Je suis désolée mais je vais pas pouvoir y aller.”

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